Le grand Castro est parti laissant derrière lui un monde triste et laid à l'image de ceux qui le dirigent.
Castro a fait de la santé et de l'éducation de son peuple la priorité des priorités. Aujourd'hui ces domaines sont partout à travers le monde méprisés, abandonnés ou tout simplement livrés à la puissance de l'argent.
Castro et le peuple cubain se sont dressés courageusement contre leur puissant voisin les Etats-Unis qui n'ont jamais digéré la disparition de leur « Cuba des bordels » dirigé par l'un de leurs caniches, le général dictateur Batista. Ils n'ont jamais supporté le Cuba de la Résistance et de la Révolution. Cuba et son peuple doivent donc subir l'embargo le plus long et le plus violent de l'histoire moderne.
Les chiens de garde du capital vont aboyer tout au long de la journée, de la nuit et de la semaine contre cet homme qui leur a tenu tête jusqu'à sa mort. Comme disait Atom Araullo, «une révolution, ce n'est pas un champ de roses… une révolution, c'est un combat jusqu'à la mort entre le futur et le passé». Les puissants ne lui pardonneront jamais ce combat pour l'avenir, pour la paix, pour la solidarité entre les peuples et pour un monde meilleur débarrassé de toutes les guerres impérialistes et de toutes les tares du capitalisme.
La mort de Fidel est une immense perte, mais son souvenir restera enfoui dans le cœur des opprimés du monde entier.
Hasta la victoria siempre.
Mohamed Belaali