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2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 08:19

 

 

Deux classes aux intérêts diamétralement opposés s'affrontent ouvertement. D'un côté des millions d'hommes et de femmes, soutenus par une large majorité de leurs concitoyens, qui défendent leur retraite durement acquise et refusent de travailler toujours plus plus, de l'autre, une classe minoritaire, corrompue et parasite mais disposant de tous les pouvoirs et s'accrochant à ses privilèges.

cette classe ne peut comprendre que de simples ouvriers peuvent lui tenir tête en sacrifiant des journées, voire parfois des semaines de salaires. Ses représentants au gouvernement, eux, attendent tranquillement et cyniquement l'essoufflement de la révolte en usant de la propagande et de la répression physique, psychologique et idéologique. Un combat inégal !

La classe dominante ne reculera devant rien pour défendre ses intérêts si le mouvement populaire perdure. Toute l'histoire de luttes de classes le montre.

Quelle que soit l'issue du conflit, les salariés en général et les ouvriers en particulier ont déjà gagné, non seulement sur le plan moral en se battant massivement contre une «réforme» réellement injuste, mais surtout ils ont pris conscience que l'État, le parlement, la police, les médias etc. sont contre eux et, partant, sont au service des patrons qui les exploitent tous les jours. La lutte dans l'unité leur a permis d'identifier clairement leurs ennemis de classe et le caractère bourgeois de la démocratie. Leurs intérêts et ceux de la classe dominante sont en contradiction totale. Ce combat de classe à classe dépasse, de ce fait, le cadre syndical et devient un combat politique.

 

Mohamed Belaali

 

Addenda

 

Deux classes irréconciliables que tout sépare:

 

Ils sont les exploiteurs

Nous sommes les exploités

 

Ils sont les oppresseurs

Nous sommes les opprimés

 

Ils sont les dominants

Nous sommes les dominés

 

Ils sont les bourgeois

Nous sommes les prolétaires

 

Ils sont le capital

Nous sommes le travail

 

Ils ont le profit

Nous avons le salaire

 

Ils gagnent sans travailler

Nous travaillons sans gagner

 

Ils sont les parasites

Nous sommes les travailleurs

 

Ils sont une petite minorité

Nous sommes la grande majorité

 

Ils défendent la société de classes

Nous luttons pour une société sans classe

 

Ils sont le passé

Nous sommes l'avenir

 

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commentaires

A
Une Guerre Patriotique antinazie<br /> n’est pas une guerre inter-impérialiste<br /> Le 24 février 2022, la Russie a déclenché une opération de dénazification et de désarmement contre le régime nazi de Kiev issu du putsch organisé par l’OTAN en 2014.<br /> Deux jours plus tard un certain nombre de partis communistes et ouvriers se sont hâtés à dénoncer cette «invasion» comme étant un conflit impérialiste, ou plus clairement inter-impérialiste.<br /> Il se peut maintenant, trois mois plus tard, que la situation soit plus claire, tout au moins pour les communistes qui l’avaient alors signée.<br /> Les putschistes de 2014, organisés et aidés par l’OTAN, ont pris le pouvoir par la force, la ruse, le sang et les massacres - notamment à Maïdan avec des francs-tireurs polonais, lituaniens, géorgiens…. Ces événements ont eu lieu non seulement à la place Maïdan, mais aussi partout sur le territoire. <br /> Avant 2014, le régime précédent - sans parler de la période soviétique - avait une aura de légitimité démocratique bourgeoise, et bien qu’il y eût des différences pour ne pas dire divergences parmi la population entre - russes/«ukrainiens», uniates/orthodoxes, communistes/non communistes … ils vivaient néanmoins en harmonie, tout au moins en paix.<br /> Devant la résistance broyée par les putschistes, le Donbass - les oblasts de Donetsk et de Lougansk - ont résisté. Leurs populations se sont battues vaillamment, héroïquement durant huit ans. Leur lutte jusqu’au 24 février était une lutte de survie, légitime, patriotique, démocratique, populaire contre le régime néonazi génocidaire promu et orchestré par les occidentaux et des oligarques ukrainiens, tels que Igor Kolomoïsky... <br /> Il serait malhonnête, voire indigne, de considérer cette première phase du conflit comme impérialiste, illégitime ou indéfendable par les communistes ou les démocrates. C'est une guerre juste, de survie, de libération nationale, antinazie qui concerne non seulement leur territoire mais toute l’Ukraine et tous les Ukrainiens réprimés par le régime néonazi de Kiev.<br /> Il est clair que le 24 février une attaque d’envergure, avec des armes de l’OTAN et de l'Union européenne, par l’armée ukrainienne, y compris des dizaines de milliers de mercenaires, des nazis de toutes sortes, était programmée pour liquider le Donbass et tout ce qui y était russe, physique, linguistique, cultuel, culturel …., la poursuite, l’achèvement par le régime de Kiev du génocide qu’il avait commencé, où la population civile russophone était traitée comme des sous-hommes et qui servait systématiquement d’hottage et de bouclier humain lors des opérations militaires et les sièges. Les meurtres, les massacres, les viols, le pillage… étaient plus que courants, l’horreur de l’anomie était complète.<br /> Alors les questions pour les communistes et aussi des démocrates, serait-elles:<br /> - premièrement la Fédération de la Russie pouvait-elle laisser exterminer la population du Donbass par le régime néonazi?<br /> - deuxièmement pouvait-elle ne pas réagir à la provocation extrême de l’OTAN, et surtout des États-Unis, d’installer une place forte nucléaire, appuyée par des douzaines de laboratoires de guerre biologique, financés par le Pentagone (ministère étasunien de la guerre)*?<br /> Ce conflit était trop important au niveau mondial pour qu’il soit balayé d'un revers de main comme étant «seulement» inter-impérialiste alors qu’il était susceptible d’entraîner une Troisième Guerre mondiale. La provocation étasunienne était immense et elle durait depuis trois décennies. Le responsable n’est pas nécessairement celui qui déclenche une agression.<br /> Ni les communistes ni les démocrates, ne peuvent se soustraire à une telle situation.<br /> Le caractère de ce conflit a des parallèles: quelques-uns à la guerre d’Espagne, d’autres à la campagne soviétique de 1939 contre la Finlande, mais surtout une réplique de la Grande Guerre Patriotique: d’un côté les nazis et leurs soutiens et de l’autre les peuples russes descendants de l’héroïque peuple soviétique, trahi et spolié. Chaque guerre a ses spécificités.<br /> Bien entendu le conflit en Ukraine n’est pas dirigé par des communistes, mais il a eu tout le soutien des communistes russes du Parti communiste de la Fédération de Russie.<br /> La réintégration de l’Ukraine à la Russie faite démocratiquement n’est pas une conquête, ni une colonisation. Elle n’empêchera pas les luttes de classe de se poursuivre.<br /> N’oublions pas que pour la Grande Guerre Patriotique il a fallu s’allier, avec les États-Unis, la Grande Bretagne et d’autres pays colonisateurs impérialistes …. Souvent les communistes et les patriotes, ont eu besoin de faire des alliances contre nature, comme la Chine avec le Kuomintang contre le Japon, en Grèce avec le dictateur Metaxás contre les fascistes italiens, et il y en a eu d’autres.<br /> Il faut tenir compte également, pour ne pas faire semblant d’être naïf, que certains dirigeants de partis communistes parmi les signataires, et pas les moindres, considèrent publiquement que la Grande Guerre Patriotique était «une guerre impérialiste».<br /> Ce qui est le plus grave, au-delà du nazisme en Ukraine, c’est l’ignorance de l’histoire et même de la situation présente parmi la population occidentale, ainsi que la progression de l’acceptation inconsciente de ce qu’est le nazisme et le suprémacisme, qu’il soit blanc ou de toute autre couleur ou espèce.<br /> Il faudrait que les Français se souviennent que le trident des néonazis ukrainiens ressemble comme deux gouttes d’eau au blason de la division SS Das Reich coupable du massacre d’Oradour sur Glane en juin 1944. Il faudrait aussi que les juifs se souviennent de la boucherie en septembre 1941 au ravin de Baby Yar de près de 34.000 des leurs, et les Polonais de l’exécution en 1942 de 100.000 compatriotes civils en Volhynie.<br /> <br /> <br /> Alexandre MOUMBARIS<br /> Ancien combattant Umkhonto we Sizwe (Afrique du Sud)<br /> Ancien prisonnier, évadé.<br /> 26 juin 2022<br /> <br /> *Le Pentagone confirme l’existence de ses bio-laboratoires en Ukraine depuis 20 ans – Jeune Nation (jeune-nation.com)
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B
"La classe dominante ne reculera devant rien pour défendre ses intérêts"<br /> Auparavant, le patronat cédait quand le prix des pertes de production coutait plus cher que la demande des grévistes.<br /> Bien sur maintenant, nous n'avons pas affaire au patronat, mais à la finance en faillite.
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